En Bretagne, l’humidité ne se contente pas de s’inviter, elle s’installe. Les vieilles bâtisses en font régulièrement les frais, et même certains bâtiments plus récents n’y échappent pas. Parmi les difficultés rencontrées, les remontées capillaires s’imposent comme un adversaire coriace. Pourtant, il existe des pistes concrètes pour s’en prémunir. Voyons ensemble comment limiter l’humidité et contrer les remontées capillaires en Bretagne.
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Qu’est-ce que les remontées capillaires ?
Avant d’agir, il faut comprendre l’ennemi. Les remontées capillaires désignent ce phénomène où l’eau du sol s’infiltre, lentement mais sûrement, à travers les fondations pour atteindre les murs. Résultat : des traces d’humidité, des moisissures et des dégâts parfois sévères sur les enduits et la peinture.
Ce souci touche de nombreuses maisons bretonnes, particulièrement celles qui ont traversé les décennies. Souvent, l’absence ou la défaillance d’un dispositif d’étanchéité en est responsable. Plus vite on repère ce problème, plus il est facile à traiter. Une bonne nouvelle : il existe des professionnels spécialisés dans ce domaine, comme un artisan basé près de Paimpol, qui s’est fait une réputation dans la lutte contre l’humidité.
L’injection de résine
Plusieurs approches permettent de traiter efficacement les remontées capillaires, mais il est toujours recommandé de confier ce type de travaux à un professionnel aguerri. L’une des méthodes les plus répandues reste l’injection de résine. Cette technique consiste à percer des trous à la base du mur puis à y injecter une résine hydrofuge pour bloquer l’ascension de l’eau.
Lorsque la résine durcit, elle forme une barrière imperméable qui stoppe net les remontées. Cette intervention, particulièrement indiquée pour les maisons anciennes en pierre, offre des résultats durables et une efficacité appréciable. On constate souvent, dans les villages bretons, que cette méthode a permis de prolonger la vie de bâtisses centenaires.
Le drainage du sol
Autre solution efficace : le drainage périphérique. Il s’agit d’installer un réseau de canalisations autour des fondations pour éloigner l’eau de pluie et protéger la maison des infiltrations. Ce système permet de réduire la pression de l’eau sur les murs et d’éviter que celle-ci ne remonte vers l’intérieur.
En Bretagne, où les précipitations sont fréquentes et parfois intenses, ce type d’installation apporte une vraie tranquillité sur le long terme. Le drainage n’agit pas seulement contre les remontées capillaires, il limite aussi les risques d’infiltrations plus larges, notamment lors de pluies soutenues.
L’installation d’une membrane étanche
Pour ceux qui font face à des problèmes récurrents d’humidité, il est possible de miser sur la pose d’une membrane étanche au niveau des fondations. Concrètement, cela revient à créer une barrière physique qui stoppe l’eau à la racine. Ce procédé peut être réalisé à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment, selon la configuration et l’ampleur du problème.
En optant pour cette solution, on prévient durablement l’apparition de remontées capillaires. De nombreux propriétaires de maisons anciennes, notamment dans les zones les plus humides, ont constaté une nette amélioration après la pose d’une membrane de ce type.
Traitements naturels et écologiques
Certains préfèrent s’orienter vers des traitements naturels pour lutter contre l’humidité. L’utilisation de la chaux en est un bon exemple. Respirante, elle permet aux murs d’évacuer l’humidité tout en limitant la progression de l’eau depuis le sol.
Les matériaux traditionnels comme la pierre ou le bois représentent également des alliés précieux. Ces matières favorisent la régulation de l’humidité et réduisent la condensation, à condition d’être bien entretenues et associées à une bonne ventilation.
En Bretagne, affronter l’humidité demande méthode et persévérance. Que l’on choisisse l’intervention d’un professionnel pour une injection de résine, l’installation d’un drainage, d’une membrane, ou l’adoption de solutions plus naturelles, chaque geste compte pour préserver son habitat. À force d’attention et d’adaptations, même les vieilles pierres bretonnes peuvent traverser les saisons sans craindre la moindre infiltration.


