Outre le caractère chaleureux des belges et le fait que le Royaume fait bon vivre, le marché du travail en Belgique présente plusieurs attraits. On peut citer entre autres le taux de chômage inférieur à celui de la France et bien sur le niveau des salaires. De nos jours il est devenu plus simple de travailler en Belgique que ce soit en s’expatriant ou en résidant en France. Dès lors, comment repérer les opportunités ? Comment intégrer le marché du travail en Belgique ?
Plan de l'article
Profil LinkedIn : l’importance de faire appel à un photographe pro
À l’ère du numérique, l’essentiel de la recherche d’emploi et du recrutement se fait via le web, notamment sur les plateformes dédiées. Avoir un profil sur LinkedIn est un must si vous souhaitez vraiment mettre toutes les chances de votre côté. Le réseau social professionnel fait partie des outils préférés des recruteurs et des chasseurs de têtes.
A lire aussi : Résolution vs résiliation : comprendre les différences essentielles
Vous devez donc renseigner comme il faut votre profil LinkedIn et utiliser une photo de profil qui peut faire la différence. On dit que la première impression est toujours la bonne, raison pour laquelle nous vous encourageons très fortement à contacter un photographe professionnel pour votre photo de profil LinkedIn.
Toutefois, ne vous contentez pas d’un quelconque photographe, trouvez ceux qui se spécialisent dans les « portraits corporate », qui sont subtilement différents des portraits classiques. Vous pouvez par exemple solliciter les services du photographe David Sdika si vous êtes à Bruxelles ou si vous envisagez de vous y rendre.
A voir aussi : Franchise : comprendre le concept !
Soigner sa réputation numérique
Dans le même état d’esprit que notre premier conseil, la réputation numérique joue aujourd’hui un rôle de plus en plus important dans le processus de sélection des postulants. Bon nombre de recruteurs vérifient tous les profils disponibles sur le web lorsqu’ils se penchent sur un demandeur d’emploi.
Outre votre profil LinkedIn, censé être celui qui compte pour le monde du travail, les entreprises n’hésiteront pas à vérifier votre profil et vos activités sur Facebook, Twitter, Instagram et consorts. Appelée aussi e-réputation ou cyber-réputation, la réputation numérique est un terme générique basé sur l’identité numérique.
Pour avoir toutes les chances de travailler dans un secteur où l’éthique et la déontologie sont très importantes, vous devez prendre grand soin de votre e-réputation en évitant de poster des images de vos soirées arrosées, d’expliciter vos humeurs, d’afficher votre engagement personnel sur des sujets très délicats… De nombreux chercheurs d’emplois ont été recalés seulement parce que l’image qu’ils renvoient n’est pas en phase avec les valeurs de la société qui recrute.
Avoir un bon CV sous la main
Même si les portfolios sur LinkedIn et sur les plateformes de recrutement sont importants, rédiger un bon CV est toujours de mise, car officiellement, le curriculum vitae reste le document de référence pour l’appréciation d’un profil.
Nous vous conseillons d’avoir sous la main plusieurs versions de votre CV et de choisir en fonction de l’entreprise pour laquelle vous postulez. Certaines entreprises privilégient la rigueur et le conformisme, d’autres encouragent la créativité et l’originalité. Vous devez donc avoir une idée de la vision de la société concernée.
Par ailleurs, malgré la prédominance du digital et du web, évitez l’abus de liens sur votre CV. Dans l’idéal, le recruteur doit connaître votre parcours et vos compétences sans avoir à aller sur internet. Cela étant dit, n’hésitez pas à y inclure les liens qui dirigent vers une page personnelle où les entreprises peuvent trouver des références de vos maîtres de stage, managers et anciens collaborateurs.
Chercher du travail au bon endroit
Pour trouver rapidement et efficacement des opportunités de travail en Belgique, vous devez rechercher sur les bons canaux. Vous avez la possibilité d’effectuer vos recherches grâce à Pole Emploi International ou Eures. Le domaine tertiaire est le plus demandeur en Belgique.
Les plateformes belges dédiées à l’emploi sont une mine d’or qu’il faut absolument exploiter. Pour cela, inscrivez-vous sur ACTIRIS (pour la région de Bruxelles), sur ARBEITSAM (pour les villes allemandes belges), sur FOREM (pour la wallonie) ou sur VDAB (pour la région flamande).
En Belgique, les médias traditionnels ne diffusent que la moitié des offres d’emplois et surtout les postes salariés. En réalité, ce sont les entreprises belges qui ne sont pas habituées à publier des avis de recrutements à chaque poste à pourvoir. Le réseautage est donc très important. Vous devez exploiter efficacement LinkedIn, Viadeo n’étant pas très utilisé en Belgique.
En outre, nous vous recommandons de fréquenter assez souvent les ateliers et salons consacrés à l’emploi pour vous créer également un solide réseau « physique ». Les réseaux de Français en Belgique vous seront aussi d’une grande aide.
En Belgique, les missions d’intérim sont monnaie courante, notamment pour les postes de direction et de nombreuses opportunités s’offrent à ceux qui ont un statut d’indépendant.
Bien se renseigner sur les droits et la législation en vigueur en Belgique
Si vous êtes Français et que vous aspirez à un travail de frontalier ou d’expatrié en Belgique, vous disposerez des mêmes droits que les salariés locaux. Cela signifie que vous bénéficiez des mêmes avantages fiscaux et sociaux.
Vous avez également accès aux soins sachant que vous cotiserez pour une mutuelle belge. Vous pouvez néanmoins cotiser pour une mutuelle française parallèlement à cette obligation pour jouir de l’avantage des deux côtés de la frontière.
Aucun permis de travail ni de séjour n’est requis dans la mesure où la France et la Belgique se situent tous deux dans l’Espace économique européen.
Si vous devenez frontalier ou expatrié en Belgique, vous serez soumis au droit du travail belge. En d’autres termes, la durée de travail autorisée (38 heures par semaine), les congés annuels (21 jours), les règles concernant l’embauche ou encore les licenciements appliqués sont ceux du royaume. Un employeur belge peut proposer jusqu’à 6 CDD successifs à une recrue, mais il doit être en mesure d’en justifier la nécessité à chaque renouvellement. Contrairement au droit du travail français, la législation en vigueur en Belgique ne prévoit pas de prime de précarité en fin de CDD.
Depuis juillet 2020, le salaire minimum belge est fixé à 1 593.81 €.